1. |
Les fêtes foraines
03:58
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Pour toi j’veux pas, de peut-être ni de pardon
J’veux qu’on se rejoigne, au plus fort du tourbillon
Les fêtes foraines sont plus colorées la nuit
Les feux d’artifices se passent sous les draps, dans mon lit
J’ai des idées folles, qui devant moi se dressent
Elles atterrissent tout droit sur tes deux fesses
Si je souffle fort, c’est pas pour te faire de l’air
C’est pour voir tes cheveux vaciller en rivière
Si on est pris ensemble
Quelque part entre deux temps
Ris pour moi encore
Montre-moi le blanc de tes dents
Arrête-moi si tu es à bout de souffle
Sache que j’ai pas peur d’étirer la route
Peu importe le chemin, qu’on arrive le soir ou le matin
Laisse-moi seulement m’arrêter, quelque part entre tes deux seins
Excuse-moi si j’peux pas m’empêcher de sourire
J’ai les côtes qui ont fendues, dans tous nos délires
Tiens-toi prête pour m’attraper au prochain tour
Car je suis bien, tombé en amour
Car je suis bien, tombé en amour
Si on est pris ensemble
Quelque part entre deux temps
Ris pour moi encore
Montre-moi le blanc de tes dents
Si les journées bougent, au même rythme que tes hanches
Est-ce que mon amour pèse plus lourd dans balance
Si tu veux des mots, j’te jure, j’te conterai pas de menteries
Entre les syllabes, y’a toi et moi au ralenti
Entre les syllabes, y’a toi et moi au ralenti
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2. |
Déconstruire l'horloge
03:11
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Mon corps marqué de souvenir de toi
Même seul sous les draps
C’est l’histoire d’un temps
J’ai beau déconstruire l’horloge
Déchirer l’espace-temps
Pour que tout redevienne comme avant
J’ai beau vivre au ralenti
Saisir le moment présent
Le décompte résonne encore
Nous ramène à ton sort
J’escaladerais l’ivresse
Et d’un seul geste
Je foutrai ma vie en l’air
Si ça me permet de te revoir
À tous les soirs
J’ai beau vivre au ralenti
Saisir le moment présent
Le décompte résonne encore
Nous ramène à ton sort
J’veux pas tourner la page
J’aimerais figer le temps
(Pour)pas que tu deviennes un souvenir
J’veux pas tourner la page
J’aimerais figer le temps
(Pour)pas que tu deviennes un souvenir
J’veux pas tourner la page
J’aimerais figer le temps
(Pour)pas que tu deviennes un souvenir
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3. |
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Y’a des routes qui nous mènent plus loin
Et d’autres qui dessinent une sphère
As-tu déjà regardé en arrière
Compté chacun de tes pas
Ça fait longtemps
Que j’te vois avancer,
T’as pas l'air d’avoir peur
Moi en arrière j’arrête pas de trébucher
J’ai les mains pleines de terre
J’ai les genoux au sang
Je cherche mon air
J’ai perdu l’élan
Que tu m’avais donné
Loin en avant, t’es pas plus gros qu’un point
Au milieu d’une feuille
Si j’crie haut et fort, est-ce que mon écho rejoint
Le creux de tes oreilles
Peux-tu arrêter ?
M’attendre quelques instants, le temps que ça me prend pour me lever
De me faire une beauté
Et finalement avouer
Que j’ai encore besoin
De tes conseils
Que tu prennes ma main
Me chuchotes à l’oreille
Que tout ira bien
Regarde !
J’ai les mains pleines de terre
J’ai les genoux au sang
Je cherche mon air
J’ai perdu l’élan
Que tu m’avais donné !
Que tu m’avais donné !
Que tu m’avais donné
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4. |
Je ne savais pas encore
03:49
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Le temps passait et tout me semblait si haut
Les montagnes perçaient les nuages, la neige rejoignait les eaux
Chacun de mes soupirs me semblaient poussés en vain
Chaque pas lourds de sens devenaient mon refrain
Mais d’où, d’où viens-tu ?
Un ciel teinté de gris, tranché par la lumière
Une pousse qui a germée, sous un tapis de lichen
Une vallée qui s’habille, d’un soleil qui réveille
L’envie qui nous mène
D’où, d’où viens-tu ?
Je ne savais pas encore ton nom
Ni la silhouette qui te dessine
Ni même le timbre qui compose ta voix
Que la force du vent
M’apporterait à ta cime
Je ne savais pas que le temps pouvait figer
Si seulement j’avais su
Qu’au centre de ce désert
Une oasis me serait proposée
Que pendant toutes ces années
Je ne savais pas encore
À quel point, tu m’avais manqué
D’où, d’où viens-tu ?
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5. |
Early Morning
02:42
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I woke up early this morning
My girl still in her dreams
I kiss one of her cheekbones
Try not to shake it from her sleep
I pored myself a warm coffee
This morning thats what i need
I took with it outside
When i heard the early birds calling me
I smell something good
It took me a little while
To realise, it was the smoke of the fire
That we had burned last night
The breeze brings it to me
Right under my nose
I don’t smoke cigarettes
But it doesn’t mean
I don’t know how to breath
I start walking in the grass
To feel the morning dew
The wind was in my mind
Inside of me a sun already grew
At the same time i heard a voice
Calling me from inside
My girl was awake asking me : « My love,
did you leave coffee for me behind ? »
Now i’m just starting to think
That early morning suiting me
And now i’m just starting to think
That early morning suiting me
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Bel Ours Montreal, Québec
Bel ours est un collectif musical qui s’articule autour des textes et des compositions d’Olivier Miclette. En constante
évolution, la formation actuelle est composée de Nicolas Fontaine, Maxime Boivin, Olivier Fleury et d’Olivier Miclette.
Pistage Radio:
Nat Corbeil
Relation de presse:
Larissa Souline
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